La contrainte ultime pour assurer un excellent rendement de combustion dans les turbines A gaz est le mélange d'air et de carburant. Par contre, pour assurer que la chambre ne fonde pas. il faut utiliser une partte de l'air disponible à la combustion comme fluide de rekoidissement. Cette thèse essaie d'améliorer la compréhension du phénomène de radiation thermique associé aux flammes des chambres à combustion.
Après une courte discussion des methodes de mesure des températures elevees dans les gaz. une révision exhaustive des propriétés émissives des gaz absorbants, diffusants et émettants est utilisée pour établir un modèle d'émissivité de flamme. La théorie de Mie est utilisée pour decrire l'émissivité des particules de suie contenues dans la flamme. Un spectrographe est alors employé pour évaluer la température d'une flamme dans la zone de recirculation d'une chambre à combustion. La méthode de Schmidt est employée pour mesurer l'émissivité. Une méthode de mesure de température qui ne requiert pas de mesure d'intensité absolue est développée et appliquée à des spectres tirés de la littérature et à de nouvelles mesures.
Comme mesures comparatives, des échantillons de gaz de la zone de recirculation sont analysés pour évaluer. en faisant un bilan molaire et un bilan d'enthalpie. le profil de température le long de la ligne de visée. Tout ceci permet de mieux évaluer la quantité d'énergie irradiée de la flamme vers la paroi de la chambre de combustion. De plus. des mesures prisent avec un pyromètre à deux couleurs sont comparées avec les mesures spectrographiques.
Des températures variant de 1300 à 1700 K ont été mesurées pour les trois différents types de carburant utilisés. Une étude de l'erreur de mesure de l'émissivité démontre sa faible influence sur l'erreur de mesure de la température. Une discussion de la validité et la contradiction des mesures comparatives devoilent que la mesure de température prise avec le spectrographe est la bonne si on veut évaluer l'énergie radiative émise par la flamme.