Constant strain rate, double compression tests, simulating two passes in rolling were carried out at temperatures of 1000 and 900°C on a series of four multiply microalloyed HSLA steels. The reference steel had a composition (wt%) of about 0.06% C, 0.006% N and 1.43% Mn. The microalloy steels had the following set of multiple additions: (i) 0.058 Al, 0.35% Mo, 0.110% V (ii). 0.0358 Nb 0.115% V (iii) 0.30% Mo, 0.0408 Nb (iv) 0.30% Mo, 0.035% Nb, 0.1158 V. The interruption time was increased from about 50 ms to 10,000 s. The amount of softening taking place during the load-free holding interval was calculated from the reloading yield stress, "which was measured by two different techniques: (1) the conventional offset method and (ii) the back extrapolation method. The advantages and limitations involved in the use of either method are discussed.
Fractional softening vs. holding time, curves were evaluated from these data. The effect of each single alloying addition in solution on static softening processes was evaluated by a proposed simple model.
The results show that the presence of Al, Mo, Nb and V in solid solution retard. static recovery and recrystalliza- tion. On an at basis, Nb was found to be the most effective element followed in decreasing order by Al, Mo and V. Rationalization of the solute effectiveness on softening processes is provided using electrochemical data.
Comparison of the present results with other investigations suggests that the solute effectiveness on static softening processes depends on the experimental conditions. At 1000°C strain induced precipitation of AIN and Nb (C,N) was shown to have an additional retarding effect on static softening. At 900°C the onset of VxCy was found to have a further effect.
The back extrapolation method was more useful in defining the precipitation kinetics. On the other hand, the offset method is thought to be a more convenient method when analysis of the softening kinetics is needed. A technique based on activation energies was employed to give the maximum time of a solid solution effect alone on static softening processes at 900°C. The precipitation start and finish times are suggested where electron microscopy studies may be focused. Mo retards the onset of precipitation of Nb (C,N) in the Nb-Mo steel and of VxCy in the V bearing steels, in agreement with the findings for dynamic precipitation.
Des tests de compression doubles, simulant deux passes de laminage, ont été effectués à vitesse de déformation constante aux températures de 1000 et 900°C sur une série de quatre aciers microalliés. L'acier de référence se compose d'environ 0.06% C, 0.0068 N et 1.43% Mn ( en poids). Les aciers microalliés, pour leur part, présentent la série suivante d'éléments d'addition: (i) 0.05% Al, 0.35% Mo et 0.110% V (ii) 0.035% Nb et 0.1158 V (iii) 0.30% Mo et 0.040% Nb (iv) 0.30% Mo, 0.0358 Nb et 0.115% V. Le temps d'interruption des tests varie de 50 ms à 10000 s. L'adoucissement qui se produit lors de la période de relachement de la contrainte est calculé à partir de la limite élastique obtenue pour la second chargement. Celle-ci est mesurée par deux techniques différentes: (i) la limite conven- tionnelle à 0.1% est prise en compte, (ii) une méthode d'extrapolation en retour est utilisée pour son évaluation. Les avantages et les limitations de chacune de ces tech- niques sont discutés.
Ces données permettent d'évaluer les courbes pourcentage d'adoucissement temps d'interruption. L'effet de chaque élément d'addition en solution sur le développement de l'adoucissement statique est évalué à l'aide d'un modèle simple.
Les résultats montrent que la présence de Al, Mo, Nb et V en solution solide retarde les phénomènes de restauration et de recristallisation statiques. Considèrant par ailleurs des pourcentages atomiques, il est montré que Nb est l'élément le plus efficace, suivi dans un ordre décroissant par Al, Mo et V. Cette notion d'efficacité- du soluté vis à vis du processus d'adoucissement est rationalissé à l'aide de données électrochimiques.
La comparaison de ces résultats avec d'autres travaux suggère que l'efficacité du soluté vis à vis dù développement de l'adoucissement statique dépend des conditions expérimentales. A 1000°C il'est montré que la précipitation de AlNet Nb (C, N.) induite pour déformation a pour effet de retarder davantage l'adoucissement statique. A 9001oC la même remarque s'applique aux composés VxCy.
L'utilisation de la méthode d'extrapolation pour évaluer la limite élastique est avérée plus utile pour définir la cinétique de précipitation. D'un autre coté, la technique conventionnelle est plus commode lorsqu'il s'agit d'analyser la cinétique d'adoucissement. Une méthode basée sur les énergies d'activation a été trouvée, qui donne accès à la durée maximale de l'effet de solution. solide seul sur le processus d'adoucissement statique à 900°C. Les temps de début (P) et de fin (PF) de précipitation sont suggérés lorsque les études de micro- scopic électronique le permettent. Lẹ molybdene retarde la formation de Nb (C,N) dans l'acier Mo-Nb, de même que VxCy dans l'aciers ou vanadium, ce qui est en accord avec les résultats de la précipitation dynamique.