La présente étude a été effectuée à l’aide d’un système thermomécanique Gleeble 3800. Des tests de compression ont été faits sur un acier 0.06wt%C-0.3wt%Mn0.01wt%Si à des températures allant de 1000 à 1350 ⁰C (à 50⁰ d’intervalle). Les échantillons déformés ont été trempés à l’eau. Ces échantillons ont ensuite été polis, soumis à une attaque chimique, et examinés à l’aide de la microscopie optique et des techniques EBSD. Les micrographes optiques ont révélés la présence de plaques de ferrite Widmanstätten à toutes les températures testées. Les fractions volumiques de ferrite ont été mesurées et il a été observé que ces volumes augmentent de pair avec la température. Cette tendance est consistante avec la courbe d’obstacle d’énergie libre calculée en utilisant le logiciel FactSage. Les tractions critiques de transformation dynamique ont été déterminées à l’aide de la méthode de différentiation double. Cellesci ont été encore une fois consistantes avec la courbe d’obstacle d’énergie. Les mesures Vickers de microdureté supportent aussi l’interprétation mentionnée ci-haut. Les micrographes EBSD à haute magnification ont indiqué que les plaques autoaccommodantes formées à de hautes températures étaient un ordre de magnitudes plus larges que les plaques formées sous 1000 ⁰C. Les résultats de la présente étude ont révélés que le diagramme de phase binaire Fe-C déjà bien connu n’est pas applicable à l’austénite qui est déformée au-dessus de la température Ae3. Un diagramme de phase ‘métastable’ possible est proposé lorsque des conditions dynamiques sont présentes.