Experimental agents administered systemically are costly and often toxic to animals. An in vivo technique has been developed whereby a surgical window in the alveolar bone allows selected areas of the rat incisor enamel organ and underlying enamel to be exposed to treatment with various drugs, molecular weight markers and radiolabeled molecules.
Sherman rats weighing 100gm were anesthetized and the inferior surface of each hemi-mandible was sugically exposed. A slow-speed dental hand drill was used to drill, a small hole through the alveolar bone over-lying the secretion zone of the enamel organ. The wound was closed and during recovery the mechanical trauma to the underlying tissue moved away from the hole due to the continuous eruption of the tooth. Two to five days later the hole was re-exposed and microinjections of ³H-proline, ¹²⁵I-salmon calcitonin, vinblastine sulphate and normal saline (as control) were administered through the hole with a micromanipulator and microliter syringes. Radioautographic detection of ³H-proline incorporation in secretory ameloblasts and enamel at 10 min., 30 min., 1 h and 4 h after injection was identical to that obtained previously by systemic injection. Two hours after microinjection of vinblastine sulphate the cellular response was again identical to that following systemic injection. ¹²⁵I-salmon calcitonin (M-3600) was used as a molecular weight marker and was seen to diffuse into the enamel at 10 min. after injection. This study has demonstrated the feasibility of this new technique for experimentation on rat enamel organs.
Les produits expérimentaux administrés de façon systémiques sont couteux et souvent 'toxiques à l'animal. Nous avons mis au point une technique qui, en produisant une fenêtre chirurgicale in vivo dans l'os alvéolaire, nous permet d'exposer des régions sélectionnées de l'organe de l'émail et de traiter les tissues sous-jacent avec différentes drogues, marqueurs de poids moléculaire et molécules radioactives.
Des rats Sherman pesant 100 g ont été anesthésiés et la surface inférieure de chaque hémi-mandible a été exposée chirurgicalement. Un tour dentaire à vitesse lente a été utilisé pour percer un trou à travers l'os alvéolaire recouvrant la zone de sécrétion de l'organe de l'émail. La plaie a été refermée et, durant la période de guérison, la région de trauma mécanique s'est graduellement éloignée du trou cause de l'éruption continue de la dent. De deuz à cinq jours plus tard, le trou a été ré-exposé et des microinjections (~.1 μL) de ³H-proline, ¹²⁵I-calcitonine de saumon, sulfate de vinblastine et sérum physiologique (comme contrôle) ont été administrées à travers ce dernier à l'aide d'un micromanipulateur et des seringues micro- La détection radioautographique de l'incorporation de ³H-proline à 10 min., 30 min., 1 h et 4 h après l'injection était sembable à celle obtenue au paravant par injection systémique. Deux heures après la microinjection de sulfate de vinblastine la réponse cellulaire était également sembable à celle obtenue par injection systémique. La calcitonine marquée a l'¹²⁵Iode (poids moléculaire de 3600D) a été utilisée comme marqueur de poids moléculaire. Dix minutes après l'injection elle s'était diffusée à travers la couche d'émail. Cette étude démontre la faisabilité de cette nouvelle technique et son applicabilité à l'organe de l'émail chez le rat. ង #